Accueilin all chaos there is calculation (navi)
in all chaos there is calculation (navi) Mar 20 Déc - 10:46
In the end, the shadow is all you have left.
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Warnings : angoisses, folie.
La solitude comme seule amie. Prison dorée qu’elle déteste doucement. Folie douce qui s’installe. L’esprit empoisonné par des années à jalouser les autres. Elle regarde le monde depuis sa tour, princesse abandonnée. Pas un regard tendre, pas un mot. Pas même un contact physique. Rien pour la rassurer. Rien pour la faire se sentir vivante. Seule. A ne trouver aucun réconfort dans ce travail à moitié dénué de sens. Politicienne de pacotille. Elle n’est qu’une façade. Les apparences bien entretenues. Sois belle et tais toi. C’est mal la connaître. Sourire en coin, Nelia Khel prépare son prochain coup.
Rien n’est jamais trop pompeux pour la famille Moraes. L’excès dans le sang. Déballage calculé d’une richesse qu’ils ne possèdent plus vraiment. Mais qui pour le savoir ? Qui pour voir ? Tout est dans l’apparence. Jeu malsain sans fin. Elle pose pieds à terre, aidée de son pilote qui se retire à la seconde où Nelia est stable. Son regard embrasse la capitale illuminée avant de s’arrêter sur les propriétés familiales. La cité flottante rayonne. Joyaux de Pelagon. Elle se rappelle les noms prestigieux de la liste que sa mère lui a fait parvenir. Dignitaires plus ou moins hauts placés de l’Empire, riches marchands et autres personnalités notables. Elle se pare de son plus beau, et faux, sourire. Prête à entrer dans l’arène.
Les apparences sont reines. Tout est fait pour tromper l’œil. Le casino résonne de conversations vides de sens. Le son de l’argent dominant largement la cacophonie environnante. Nelia attrape un cocktail et se dirige tout droit vers ses parents. Tout pour couper court à cette mascarade. Elle salut son père avec sobriété, comme encore piquée par les arrangements faits sans son consentement. Sa mère a le droit à un baiser sur la joue. - Pas d’Elessar ce soir ? La pique est calculée et Nelia ne peut que serrer les dents, masquer son agacement par un sourire.
- tenue de nelia:
- par ici. La robe s'accompagne d'une longue cape noire.
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Dim 25 Déc - 1:04
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Les soirées mondaines… Ce que tu peux détester ça… Vraiment. Mais tu sais que tu dois passer par là pour t’entraîner à mentir, à manipuler, à plaire à ceux qui t’entourent. Rien de très plaisant pour l’apprentie que tu es. Bien sûr, ton maître ne peut pas s’empêcher d’être présent. Fait chier. Oui, cela t’embête de devoir y aller. Mais il ne te laisse pas le choix. Tu dois donc te préparer, visiblement résigner. Tu pourrais bouder autant que tu veux que cela ne changerait absolument rien. Pas le choix, tu dois te préparer pour une soirée sur Pelagon, planète du secteur Tapani. Bien sûr, il t’a annoncé ça alors le vaisseau de ce dernier était déjà en route. Tu détestes lorsqu’il agit comme ça, mais il aime te mettre dans des positions délicates. Comme celle-ci. Tu regardes ce qui ressemble à une chambre avant de voir une tenue qui aurait été choisi pour toi posée sur le lit. Voilà de quoi te mettre encore plus de mauvaise humeur. Tu détestes les coups bas de ce genre. Tu lâches un soupir avant de prendre la robe entre les mains et tu l’observes. En vrai, la robe n’est pas dégueulasse et tu finis par émettre un petit sourire. En y réfléchissant, tu te dis que ton maître n’a pas tort.
Tu finis par t’habiller après une douche, mais tu devais encore te coiffer et être un minimum présentable. Tu savais ce qui t’attendait alors tu avais le restant du voyage pour méditer et te préparer, mettre ton masque pour te jouer de tout ce petit monde. Et puis, ce sera un petit moment de plaisir, du moins si tu fies aux paroles de ton maître. Maquillée et coiffée, tu finis par rejoindre ton maître. C’est alors que la navette s’engage dans l’espace Tapani après sa sortie en hyper espace. D’ici quelques minutes, tu pourras poser les pieds sur le sol de cette planète. Sauf que ton maître t’explique que vous vous rendez sur une cité flottante du nom de Pelagar appartenant à la famille Moraes. Et que cette invitation est purement politique ? Tu tiltes en entendant ce nom, il te dit clairement quelque chose. Tu l’as déjà entendu quelque part. Tu penses d’ailleurs connaître quelqu’un sous ce nom. Tu ne dis rien, mais tu hoches la tête. Ton maître passe le reste du voyage à te faire un résumé de la planète et de son histoire, surtout vis-à-vis de cette famille.
La navette se pose, ton maître descend et tu emboîtes le pas, silencieuse. Tu as laissé ton bâton statique et ton sabre alors tu te sens nue. Pas d’arme, c’était clair comme de l’eau de Naboo. Tout était fait pour éviter les catastrophes. Ton maître t’avait rassurée en te disant que même si tu les avais pas avec toi, tu n’étais jamais inoffensive et que tu devais faire confiance à la Force. Tu avais compris le message alors tu obéis. Tu finis par t’arrêter et tu observes l’horizon de la cité sans te poser de question. Tu n’étais pas là pour ça, tu ne devais pas le faire. Ta curiosité doit rester en retrait, voix silencieuse que tu te dois de taire durant la soirée qui se promet longue à tes yeux, et ce, avant même qu’elle ne démarre. Longue agonie, long soupir. Tu fermes les yeux avant de prendre une immense inspiration. Dans quelques secondes, tu entres dans l’arène.
Restant en retrait par rapport à ton maître, tu entres, silencieusement avant que ce dernier te lâche un regard qui voulait tout dire. Tu te détaches simplement afin de marcher dans l’immense salle servant de lieu de réception. Tu n’accordes même pas un regard à cette dernière vu que pour toi, elles se ressemblent toutes sans exception : orgueil grossier, hypocrisie suintante, paroles acérées, des non-dits caractéristiques. Bref, tout ce que tu aimes en temps normal. Mais une voix te sort de ta réflexion et de ton silence. Tu tournes le regard vers cette voix. Gracieux joyau des lieux, tu te permets un sourire discret à l’attention de cette femme, cette diplomate. Tu l’as connu depuis un moment, mais tu apprécies sa langue de vipère. Bien souvent, des vérités se cachent dans les langues les plus fourchues et cela t’intéresse fortement. Tu en raffoles même si tu ne le montres pas. Cependant, c’est aussi une façon d’occuper ce genre de soirées ennuyeuses.« — Nelia ! Voilà de quoi égayer la soirée. Comment te portes-tu ? »
Bien entendu, tu sais qu’elle pense la même chose sur ce point. Ce n’est pas la première fois que tu l’as croisé en soirée. Mais c’est son univers et nullement le tien. Du moins, jusqu’à il y a peu. Tu prends le pli, tu joues le jeu et tu prends ce qui est prenable. Une vraie mine d’information. Tu laisses ton maître se mêler à la foule, tu n’es pas là pour assurer ses arrières. Il est assez grand et capable de le faire par lui-même. Tu n’as jamais douté de ça. Ta compagnie du moment te demande si c’est ton premier passage sur Pelagon et tu hoches la tête.« — Effectivement. Mais l’océan n’est pas passé inaperçu à mes yeux. Me feras-tu visiter ? »
Façon dissimulée de s’éloigner, façon joyeuse de pouvoir parler loin des yeux et des oreilles de tout ce petit monde. Journalistes, ambassadeurs et autres têtes de pompes… Loin des oreilles indiscrètes. Et tu ne demandes pas mieux que de t’éclipser. Tu pensais que la soirée sera longue… Il est possible que la présence de Nelia change la donne. Vraiment !CODAGE BY LYVEESAIVIN
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Jeu 29 Déc - 13:36
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La présence de Navi Valdés ne peut signifier qu’une chose. Une pensée qui fait remonter un frisson le long de l’échine de la Moraes. La vie mondaine est arrivée jusqu’aux oreilles de l’Ordre Sith. Assez pour les intéresser. Assez pour en faire venir. Car Nelia n’est pas dupe, ni idiote. Elle ne croit pas que Navi soit là par hasard, encore moins par envie. Ce qu’il se joue ce soir dépasse tous les calculs de sa famille. Elle craint tout à coup une énième manœuvre de l’Empire pour débusquer d’éventuels forceux résistants. Des résidus de ce passé qu’ils ont tous mis un point d’honneur à détruire. Les Moraes y comprit. Leurs rangs nettoyés de cette vermine, la famille se remettait enfin à vivre. Un chemin tout tracé. La victoire au bout. Et Nelia qui s’imagine encore conquérante. Reine d’un monde qu’elle ne mérite pas. Mais rien n’est trop beau pour les rêves de la femme-enfant qui sirote son cocktail coloré en lançant des sourires à la cantonade. Elle remarque sans faire le moindre effort que Navi ne porte pas d’armes. Difficile de dissimuler quoique ce soit dans une telle robe. Nelia, en revanche, pourrait porter un ou deux couteaux lasers que personne n’en saurait rien. A supposer que cela soit son style. Pour peu qu’on la connaisse mal. Nul couteau pour la native de ces lieux. C’est sa langue qui se charge de faire des dégâts.
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Ven 13 Jan - 19:49
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Ta présence ne veut absolument rien dire. Tu ne fais qu’accompagner ton maître et tu ne fais que subir ces idées stupides. En ton sens du moins. L’Ordre Sith n’a rien à voir là-dessus. Du moins, à ta connaissance. Cependant, tu connais ton maître et tu sais qu’il ne se déplace jamais pour rien. Jamais. Seulement, c’est une réflexion que tu gardes pour toi. Ce que beaucoup oublient, c’est qu’avant d’être Sith, tu es aussi femme et que tu peux avoir des envies qui ne sont pas glorieuses. En fait, c’est la seule raison qui te fait déplacer. T’amuser un peu. Parfois, tu te dis que ta formation ne te laisse pas assez de libertés. Mais concernant cette dernière, tu es assez patiente. Tu profites déjà pas mal de ta liberté acquise depuis que tu as fait le choix, ce choix de manipuler la Force. Jamais tu n’as regretté. Tu te tiens debout aux côtés de Nelia à conserver ce sourire qui est probablement faux. Comme la plupart des personnes qui sont présents à cette soirée. Tu tournes la tête vers ton maître une seconde afin de savoir où il se trouve avant de tourner le dos à ce dernier. Une arme ? Tu n’en as pas besoin, tu peux te servir de la Force et cela suffit amplement. Surtout dans ce genre de soirée. Tu pourrais très bien baisser ta garde, mais tu ne le feras pas. Tu as encore les réflexes de lorsque tu étais purge. Plus loyale que toi envers l’Empire, c’est mort. C’est d’ailleurs pour ça qu’une grande partie des « cours » de l’académie de Korriban te font rire. Tu as été endoctrinée à un degré bien supérieur à ce que subissent les apprentis et initiés d’aujourd’hui. Tu sers l’Empire depuis de nombreuses années, même si tu l’as fait de différentes manières.« — Je peux totalement comprendre l’ennui. Ce n’est pas le genre de soirée qui m’attire pour être honnête à mon tour ! »
Tu la comprends que trop bien. Sauf que ce n’est pas du tout ton univers. Tu préfères l’action du terrain à celui de la folie des mots. Même si tu maîtrises énormément les mots. Mais ce soir, pas d’apprentie, pas de diplomate. Juste deux personnes qui se parlent simplement. Bien sûr, cela peut t’amuse d’entendre tout le monde parler de l’Empire et de la nouvelle famille régnante sur Pelagon. Tu observes Nelia et tu lâches un rire amusé lorsqu’elle te dit que tu lui serviras de distraction et d’excuse et tu lui tends ton bras.« — Je t’en prie. Si cela peut te sortir de ton quotidien, je me ferais une joie de t’occuper… »
Fausse vérité. Mais tu ne le montres pas et tu dois encore continuer à tromper tout le monde. C’est l’unique raison pour laquelle que tu es là. Puis, Nelia prend ton bras et tu marches à ses côtés. Tu respectes la lenteur imposée par ta partenaire de discussion. Tu l’as vu réclamer un autre verre et tu en prendras probablement un pour l’accompagner.« — C’est assez tranquille. C’est plutôt Ryloth et Naboo qui ont pris une volée avec ce qui s’est passé lors du jour de l’Empire… »
Tu n’as pas pu être présente, mais tu sais ce qui s’est passé. Les actes d’exemple sur la place publique ont fait jaser les langues les plus venimeuses de l'académie. Tu ne t’étais pas réellement intéressée à tout ça, mais tu as pu compter sur des camarades pour t’en faire un résumé. Maintenant que tu en sais plus, tu ne diras pas que tu valides le massacre en guise d’exemple. Naboo qui tient à respecter une certaine neutralité s’est vu entaché par le sang de la vengeance, le sang de la rébellion. Et ce en plein cœur de la capitale de la planète natale de sa majesté, l’Empereur. Elle finit par te demander ce qui te motive à venir ici. Tu fais mine de réfléchir avant de lui répondre simplement.« — Je ne suis qu’un accompagnant. La personne que j’accompagne voulait que cela soit moi qui sois là. Je pense le laisser s’amuser et visiter cette magnifique cité. »
Au moins, tu sais ce que tu prévois de faire. Tu n’es pas contre un éloignement de tout ce petit monde. Tu aimes les potins et parfois, c’est de là que viennent les meilleures missions, les meilleures rumeurs. Certains valent leur pesant de crédits et d’autre pas un clou. Tu restes donc sur tes gardes lorsque tu passes à côté de toutes ses personnes faisant genre de se foutre royalement de ce qui se passe en dehors de leur mur.« — J’ai entendu que tu t’étais mariée, est-ce la vérité ? »
Tu es intriguée par cela. En vrai, tu sais mieux que personne qu’il peut arriver que de nombreux mariages soient clairement d’intérêt politique. Heureusement, tu es bien loin de tout ça. Mais cela ne veut pas dire que ton maître ne pourrait pas un jour te choisir un prétendant. Mais tu es bien loin de cet aspect.CODAGE BY LYVEESAIVIN
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Sam 21 Jan - 17:01
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Le trouble s’installe dans son regard. A peine une seconde. Avant que Nelia ne reprenne sa posture. Noblesse oblige.
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Ven 3 Fév - 17:52
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« — Nous sommes probablement plus honnêtes que tout ce petit monde… »
Tu lâches un petit rire amusé après avoir parlé à voix basse. À vrai dire, tu n’as rien de mensonger dans ce que tu venais de lui dire. Mais tu as toujours aimé l’hypocrisie. C’est dans ce monde que tu apprends à retirer les meilleures rumeurs et dont tes potentielles futures missions. Mais ce n’est pas quelque chose que tu dois révéler à voix haute, clair à tout le monde. Et encore moins dans cet amas de politicien véreux, commerciaux profiteurs et haute-société versatile. Tout ce qui est ici n’est qu’un miroir, une déformation de ce qui est voilé, volontairement ou non. Un tas de ramassis de bêtise qui vont plus servir de spectacle illusoire que d’amusement. Tu hoches la tête lorsqu’elle confirme qu’elles sont toutes les deux coincées sur cette cité. Oh oui, tu es coincée ici, mais la présence de Nelia va probablement changer la donne. Tu n’es pas très copine avec les étiquettes et tu ne connais même rien du tout des us et coutumes de la haute-société. Tu viens d’une famille modeste, même si le fait de tenir un sabre entre tes mains te rend plus influente. Bien plus que tu ne l’aurais imaginé. Mais bien que tu profites de cette position, tu aimes profiter de la vie. Bien que cela soit une fête, il doit bien y avoir des choses à faire ou à voir.« — Je suis on ne peut plus d’accord ! »
Tu ne connais pas cette planète, et encore moins cette cité. Pour une fois, tu peux compter sur une native pour te faire découvrir ce qui s’y cache. Tu avais entendu ce qui s’était passé, mais tu n’avais pas pu te rendre sur place. Tu savais que certaines personnes de ton « entourage » se sont rendu sur place pour fêter la journée de l’Empire et tu avais eu des échos. Cependant, tu n’avais encore vu le concerné. Pas encore. Mais tu sais qu’il reviendra à un moment donné. Qu’importe finalement, car tu prévois d’occuper une bonne partie de ta soirée avec ton amie aussi neutre que ce lieu. Détournement volontaire d’un espoir bafoué et dont tu as totalement ignorance. Tu montres un sourire en coin lorsqu’elle dit que leur place est sous terre. Tu trouves quand même qu’elle est généreuse.« — Tu es encore bien généreuse en leur accordant une place sous terre. Ce sont des poussières qui doivent le redevenir… »
Dur constat avec réalité altérée. C’est ta propre vision, formatée et endoctrinée. Mais tu n’en as pas conscience. Pour toi, il est naturel de penser ça alors que la plupart sont probablement des gens qui ont servi l’Empire avant toi. Sauf que tu es toujours en poste et que tu ne prévois pas de trahir les tiens. La soirée ne sera pas gâchée, tu en mettrais ta main à couper. L’Empire s’intéresse déjà peu à ce secteur d’après ce que tu sais alors pourquoi les rebelles s’y intéresserait ? Tu ne dis rien et tu souris alors qu’elle rit en attrapant un verre. Tu en profites pour en attraper un au vol.« — À nous ! »
Tu lèves ton verre en direction de Nelia et tu bois aussi une bonne gorgée. Finalement, la soirée ne sera pas aussi ennuyeuse que prévu. Alors que le liquide coule dans ta gorge, tu réalises que ta comparse te montre sa main d’où tu peux apercevoir une alliance. Effectivement, elle est mariée. Le verre à la main, tu te demandes pour qui elle est devenue respectable : elle-même ou sa famille ? À vrai dire, tu ne te mêles pas de la vie privée, mais il faut bien confirmer ou infirmer les rumeurs que tu peux entendre. Et autant dire que ce n’est pas ça qui manque dans la galaxie. Tu souris alors avant de la reprendre par le bras, l’entraînant a parti.« — Oh… Il va falloir que tu me racontes ça, toi ! »
Oh oui, tu fais ta petite souris curieuse. Tu n’étais peut-être pas disponible lorsque cela a eu lieu ou elle ne t’avait probablement pas invitée. Ou pire encore, elle n’en a pas eu le temps. Tu gardes ton verre à la main et tu observes autour de toi. Tu allais interroger cette présence d’amitié invisible qui te lie de manière neutre à Nelia.« — Cela s’est passé quand ? »
Tu y vas clairement mollo, mais tu montres que tu es curieuse. Tu ignores ce que c’est de se marier vu que tu n’es pas réellement concernée. Jusqu’à quand ? Tu l’ignores, mais pour le moment, tu préfères être versatile, être attachée à personne, aucune chaîne visible, aucun engagement sur le long terme. Rien. Actuellement, la seule chaîne qui existe est celle qui te lie à ton maître, mais tu ne l’exposes pas à n’importe qui. Surtout quand tu sais comment il peut parfois se comporter. À croire que tu as parfois honte de ces agissements. Tu n’as et tu n’auras jamais ton mot à dire. Jamais.CODAGE BY LYVEESAIVIN
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Mar 7 Fév - 16:20
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Douce ironie. Elles échangent des sourires. Sous-entendus qui n’appartiennent qu’à elles. Nelia n’y croit pas une seconde. Vipère née. Elle a le mensonge dans le sang. Elle sait reconnaître l’hypocrisie. Ces faux semblant qui font tourner la galaxie. Personne n’y échappe. Pas même Navi. La gamine est devenue femme. Il y a longtemps qu’elle ne croit plus aux fables. Longtemps qu’elle a appris à se méfier des mots, à les analyser. Peut-être à tort. Il n’y a plus rien de vrai dans son monde. Alors elle se noie dans son verre, se réconforte dans l’ivresse, enivrée par la chaleur environnante. Elle se perd dans l’hypocrisie. Incapable de se rattraper, se raccrocher à quelqu’un. Parce qu’il n’y a plus personne. On lui a pris son frère. La seule chose vraie. Nourrie de mensonges qu’elle recrache à qui veut bien l’écouter. Comme si cette galaxie en avait quelque chose à faire. Princesse déchue. Grain de sable à la dérive. Elle regarde le monde tourné et les invités de ses parents se gausser. Parasites gassouillés qui n’auront pour eux aucune pitié. Nelia non plus. Sa pitié elle l’a toute épuisé. On l’en a dépossédé. Elle s’accroche faiblement au bras de Navi. Comme pour s’ancrer dans ce moment. Cette réalité qui tourne trop vite. Ces vérités qui font froid dans le dos. Et les mots lui viennent naturellement. Piquant.
Leur lente marche les conduits jusqu’à un balcon où l’air frais s’engouffrent dans leurs cheveux. Nelia inspire profondément, comme libérée d’un poids. Celui des regards et des murmures. Elle se sent plus libre alors qu’à son doigt trône la chaîne la reliant à sa prison. Alliance maudite.
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Mar 21 Fév - 10:11
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Oh si, tu avais entendu des tas de choses. Tellement que tu n’as pas encore pris le temps de prêcher le faux pour savoir le vrai. Tu pourrais limite te dire que tu es là pour ça. L’Empire aime garder les yeux sur ce qui lui appartient. Mais il n’est pas fermé à ce genre de fête puisqu’il y en a souvent sur la capitale. Celles que tu évites joyeusement en prétendant avoir autre chose à faire. Quant à toi, tu t’amuses avec l’hypocrisie et le mensonge que tous prolifèrent. Tu n’as pas honte, on t’apprend à utiliser ce qu’on imagine pouvoir se servir contre toi. Tu le sais, mais tu continues d’y plonger tête la première. Jeux macabres endoloris de paroles venimeuses. Ce serait pour résumer ce qui t’entoure. Tu t’y tiens, tu as une figure à tenir, un comportement à avoir. Bien plus qu’apprentie, tu représentes un Ordre naissant, déjà bien ancré dans les esprits comme étant à se méfier. Tu le sais, tu le sens. Mais tu n’y prêtes plus attention, tu es Sith et tu l’assumes. Tu disposes de compétences qui te permettent beaucoup de choses sans ton sabre. Il est tellement indispensable que tu estimes ne pas en avoir besoin pour cette soirée. Tu n’avais pas peur. Depuis quand dois-tu avoir peur d’une soirée que personne ne viendra déranger ?
Tu hoches la tête lorsque tu l’entends dire que l’Empereur veille sur leur éradication. Ceux de Ryloth et Naboo ont servi d’exemple et tu espères que ceux qui se lèvent contre le véritable maître de la galaxie. Et ça, tu ne peux le tolérer. Si cela vient à se produire ici, tu sais que tu agiras. Tu es soumise, tu es loyale, tu es à leur service. Tu profites de la liberté qu’on te confie sans même te douter qu’il s’agisse de ta propre chaîne, de tes propres freins. Mais lorsque tu le découvriras, tu sauras probablement quoi faire par la suite. Mais pour le moment, tu ne te plains pas de ta condition. Tu as choisi délibérément de servir l’Ordre Sith, Dark Vador et l’Empereur. Du moins, de devenir Sith. Tu ne regrettes pas. Tu montres un sourire en coin lorsqu’elle va jusqu’à dire que c’est une chance que tu sois de leur côté. Mensonge éhonté. Peu sont les personnes qui apprécient réellement la présence de personne capable de les étrangler en moins de dix secondes. Mais tu ne dis rien, tu sais ce qu’il en est.« — Je ne fais que rendre service à l’Empire et je veille sur son peuple… »
Cela fut vrai durant un certain temps. Mais aujourd’hui, tu as des fonctions différentes et tu le sais. Sauf que tu te dois de les taire afin de mieux progresser dans le nid de serpent qu’est l’Empire et la cour de l’Empereur, que tu ne fréquentes pas. Cependant, tu sais que bon nombre de famille, d’entreprise ont plié genou à l’arrivée de l’Empire. Tu n’es pas aveugle, mais il s’agit surtout de garder leur intérêt personnel. Ce n’est donc pas une surprise pour toi de voir tout ce petit monde ici. Tous ne veulent que les faveurs de l’Empire, de l’Empereur ou de son représentant dans cette partie du système. Laissant le bras de Nelia, tu la suis et tu arrives à un balcon. Tu fermes les yeux quelques secondes et tu te permets toi aussi de lâcher un soupir. Bienvenu dans ce nid à rat, à vermine que tu aimerais tant faire disparaître. Mais tu ne peux pas, tu n’as aucune raison de le faire. Tu calmes ton envie soudaine.« — J’ai eu des échos d’un mariage, effectivement. »
Il faut dire que tu n’étais pas vraiment disponible à ce moment-là. Mais tu ignores si tu serais venue si tu l’avais su bien avant. Cela aurait probablement aggravé l’hypocrisie puante des lieux allant dans les deux sens. Tu t’en amuses sans le montrer. Puis ta comparse se détourne pour observer le paysage. La nuit était bien levée et tu sais à quel point cela peut être étouffant dans un lieu aussi petit. Cela a beau être une station, tu as cette impression d’étouffer, probablement trop de monde pour cette fête qui n’a alors rien en commun. Montrer la jouissance de ce qui manque, récolter des crédits pour progresser. Tu hoches la tête lorsqu’elle te donne l’identité de son mari.« — Un membre de l’aristocratie dont l’influence n’est plus à faire valoir sur Eriadu. »
Tu as entendu parler de plusieurs choses à son égard, mais tu ne l’évoqueras pas. Tu n’es pas là pour faire du bruit. Au contraire, te faire discrète est le mot d’ordre. Tu aurais probablement aimé le rencontrer, mais tu n’as pas encore eu cet honneur. Honneur de voir les rumeurs s’étendre sur les époux déjà unis par la force des choses. Ou plutôt par leur famille n’aspirant qu’à de plus en plus de pouvoir. Tu ne te formalises pas plus que ça et tu te dis que tu auras une occasion pour croiser le regard de celui qui a accepté de supporter la folie des grandeurs. Et qui l’a peut-être même lui aussi.« — Je pense qu’on aura d’autre occasion pour que cela se fasse. Un jour ! »
Petite souris qui s’amuse. Tourmenté les esprits est une chose que tu aimes faire. Car tu prévois bien de le rencontrer un jour. Tu es formée à agir de la sorte et tu as besoin de t’entraîner. Mais maintenant que tu sais ça peut-être penseras-tu lui rendre visite sur sa nouvelle planète. Cela ne doit pas être simple pour elle d’abandonner cette station si particulière pour un monde dont elle ne connaît strictement rien. Adaptation forcée et forcement peu plaisante. Mais obligatoire pour survire et tu connais l’instinct de survie, probablement mieux que personne. Bien avant d’être Sith, tu t’en servais. Tu servais ceux qui sont tes alliés aujourd’hui.« — Comment cela se passe sur Eriadu depuis que tu y vis ? »
Tu as eu le temps de te renseigner sur cette planète, mais tu n’as pas tous les détails. Seulement, la base. Bien que tu aimes lire et apprendre, tu prends le temps de voir comment est faite la Galaxie. Et surtout, tu te renseignes surtout pour tes missions et tu te plonges dans ce qui t’intéresses réellement. Finalement, peut-être vas-tu placer Eriadu comme un point d’intérêt ? Tu vas y réfléchir…CODAGE BY LYVEESAIVIN
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Jeu 23 Fév - 15:13
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Il y a entre elles un fossé. Une force invisible qui les tient chacune à bonne distance. C’est tout un monde qu’il y a entre elles. Une vie consumée. A s’envier ce que l’autre n’aura jamais. A se regarder du coin de l’œil. Toujours garder ses amis plus proches que ses ennemis. Même quand le terme amis ne colle pas. Il y a entre elles un flou. Relation indescriptible. Impossible à comprendre pour des yeux extérieurs non entraînés. Elles soulèvent les sourcils, font monter les murmures, alimentent les rumeurs. Pourvu qu’on parle d’elles. La vipère l’a bien compris. N’est pas Moraes qui veut. Elle est née avec cet appétit insatiable dans le sang. Ce besoin d’exister, de se montrer. Puissance factice. Fragilité réelle. Il suffit d’un rien pour détruire un tout. Son équilibre ne dépend que des autres. Elle qui n’a jamais compté que sur son sang. Ce lien unique qui la lie au reste de sa fratrie en miettes. Not anymore. De Moraes à Khel. Elle troque un donjon pour un autre. Avec toujours dans le ventre la rage d’exister. L’envie d’hurler. Briller plus fort que les étoiles. Nelia née pour la gloire. Nelia qui se meurt. Des échos. Ça lui tord les entrailles. Le regard courroucé se tourne vers la Sith.
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Mer 22 Mar - 20:50
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We are memory, artefacts...
we are traces within darkness.
Triggers : Ø
Warnings : Violences, Sang, Sexe, Luxure, Meurtres, Assassinats, Exécution, Guerre, Endoctrinement, Sadisme, Esclavagisme, Tortures, Vulgarités, Folie, etc.
Ce fossé, tu le préserves, tu le conserves avec discrétion. Tu ne viens pas du même monde qu’elle, tu le sais. Elle vient d’un monde ou elle donne l’impression d’avoir tout eu alors que tu as vécu dans le parfait contraire sous prétexte que tes parents étaient des alliés des Jedi, ses êtres vaniteux et imbu de leur Ordre. Tu te rappelles seulement que l’Empire t’a offert la chance de montrer ce que tu as dans le ventre. Tu dois absolument tout à l’Empire et c’est une chose que tu n’es pas prête d’oublier. Jamais. Tes parents t’ont toujours appris à être redevable, sans oublier l’endoctrinement qui t’a fait grandir, qui t’a fait devenir ce qu’ils ont voulu que tu deviennes : un outil, une arme et une personne qui obéit sans poser de question, un pantin de plus. Sauf que tu n’en as pas conscience et tu n’en aurais peut-être jamais conscience, l’endoctrinement profondément ancré dans ton corps et ton âme. Tu joues avec le côté obscur, pouvoir que tu gardes jalousement. Ce don qui te fait te sentir supérieur aux autres, qui te rappelle sans cesse que tu es vivante. Autant dire que tu aimes en jouir à volonté, fait tomber les masques, traquer les mensonges et jouer du reste, c’est un délice à tes yeux. Malgré tout, quelque chose les a rapprochés, continue de les rapprocher. Une chose que l’une comme l’autre ne peuvent décrire, cette même chose qui les maintient à bonne distance.
Nid de serpent acéré, venin toujours craché pour tous ceux qui ne comprennent pas. Mais ce plaisir de jouer avec les autres, d’alimenter les rumeurs afin de les entraîner vers le bas. Tu t’en amuses et tu ne le caches pas. Plaisir peu subtile, partagée par celle qui t’accompagne, plus discrète, plus réservée. Réserve de ce liquide vert pour assouvir l’assistance, tu es prête à leur donner autant qu’ils le désirent. Tu es loin d’être débile et tu as su observer le comportement des uns et des autres. Alors qu’ils crient tous ne pas se comporter comme les aristocrates de Coruscant, ils en sont bien plus proches qu’ils ne le disent. Tu le vois encore aujourd’hui. Comme quoi les êtres vivants sont probablement beaucoup plus proches que ne le montrent les pseudo-traditions et autres coutumes bidons, faisant tourner bien des têtes. Têtes que tu es prête à faire tomber si tu l’estimes nécessaire. Peur ? Certainement pas de ces chiens akk sans honneur. Tous se crachent à la gueule, tous se dénoncent et tous n’y voient que l’appât du gain. Et les Moraes n’y font pas exception.« — Si tu as une holovidéo ou photo holo, ce sera un bon début. Au pire, tu me la montreras… »
L’une des rares fiertés de femmes mariées est justement la robe de mariage. À défaut d’épouser une personne qu’on porte dans son cœur, il est possible de se consoler avec la cérémonie sans égale et la robe. Cette robe censée signifier la pureté mais qui ne fait que représenter la nouvelle chaîne te liant définitivement à quelque chose de nouveau, un espoir sans fin et un oubli de ce qu’on est. Tu ne te sens pas prête à marcher dans ce genre de pas, tu ne sais pas ce que c’est de s’attacher à quelqu’un. Même tes frères d’armes t’importe peu, vieille habitude militaire qui te colle à la peau depuis que tu as intégré l’armée des Stormtroopers à ta majorité, juste après l’Ordre 66 et l’avènement de l’Empire. Mais qu’importe, tu as su te démarquer, devenir un pilier de cet Empire qui t’en demande toujours plus sans que tu ne le comprennes réellement. Tu n’as pas honte, tu es même fière de ton passé, de ton passif et de ce que tu deviens.« — Je passerais à l’occasion, c’est promis ! »
Promesse que tu vas retenir, que tu ne vas pas oublier. Tu n’es pas de ce genre à dire des choses sans les appliquer. Tu leur rendras visite sur Eriadu, mais il ne sera pas impossible que tu profites de ce fait pour accomplir une mission qu’on t’aura imposé, que tu auras accepté sans contredire, sans questionner. Un vrai parfait petit soldat. C’est ce qu’on attend de toi et c’est ce que tu es devenue avec toutes ses années dans l’armée, endoctrinée et former à des choses dont peu ont conscience de la dangerosité. Des armes interdites par exemple, mais qui sont pourtant toujours en service, réservé uniquement à l’élite, ceux que l’Empereur ou son bras droit décide. Car ils ont le droit de choisir qui doit vivre et qui doit mourir et comme les autres, tu es un représentant de leur volonté. Du sang frais de plus ou de moins sur tes mains ne changeront rien à tout ce qui a déjà été commis. À la fois sauveur et bourreau, tu portes toutes les étiquettes adorées mais détestées. Une véritable controverse. Mais tu n’as rien à envier aux autres, tu vis comme tu l’entends. Tu hoches la tête lorsqu’elle te demande de garder cette conversation pour toi.« — Il est vrai que je n’ai personne pour m’écouter lorsque je suis loin de toutes ces soirées ennuyeuses et âpres. »
La jeune mariée a raison, tu n’as personne pour en parler, mais tu n’oublieras pas cette conversation. T’en servir à bon escient le moment venu. C’est plutôt ça ton genre. Mais tu te prives bien de le dire partout où tu passes. En temps normal, on se méfie de ce que tu es et probablement à raison. Bien qu’elle ne te dise pas tout, tu ressens qu’elle s’ennuie sur cette nouvelle planète. Tu peux aisément la comprendre. Tu y vois une opportunité, la sortir un peu de sa cage ne lui ferait pas de mal. Cela n’a rien d’une grande amie, mais il faut savoir tendre la main de temps à autre. Puis, elle signale qu’elle t’envie. Sans attache. Est-elle vraiment sûre de ça ? Il est vrai que tu jouis d’une liberté appréciable, mais tu es loin d’être sans attache. Ton maître est ton attache, ton Ordre est comme une chaîne. Consciente ou pas, tu ne peux pas les bannir de ta vie et tu as choisi d’être enchaînée. Tu montres un sourire.« — Oh ma douce amie. J’aimerais pouvoir te dire que c’est la vérité. Mais nous n’avons pas la même attache. Tu es lié à ton époux alors que je suis lié à l’Empire et l’Ordre Sith. Dévotion éternelle à jamais consumée qui me collera à la peau jusqu’à mon dernier souffle. Si tu le souhaites, je t’inviterais sur Coruscant afin de te libérer de cet ennui sillonnant dans ton ombre… »
Encore une parole que tu ne dis jamais pour rien. Elle t’a invité chez elle, sur Eriadu alors tu ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce. Ce n’est qu’un juste retour des choses. Un échange de bon procédé. Mais ton lieu de vie n’a rien d’un palais où elle a grandi, où elle a su devenir la femme qu’elle est aujourd’hui.CODAGE BY LYVEESAIVIN
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Lun 17 Avr - 13:59
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Nelia n’est plus une enfant. Elle comprend le jeu tragique de la politique. Elle comprend qu’il y a plus important que sa petite personne et son bonheur personnel. Elle sait. La galaxie tourne de la même orbite. Celui du gain, de la popularité. Son monde tourne autour des faux semblant et des mensonges. Elle ne déroge pas à la règle Nelia. Vipère née. Habile pour se faufiler là où on ne l’attend pas. Toujours bien entourée. Et pourtant terriblement seule. Comme damnée. Elle ment comme elle respire. A faire croire qu’elle a quelqu’un à qui parler. Quelqu’un qui écoute. Même Elessar reste de marbre. Froid comme la nuit. Elle n’a que son reflet dans le miroir à qui parler. Pauvre folle ! Navi n’a rien de ce reflet. Elle lui renvoie l’image de celle qu’elle ne sera jamais. Une force à toute épreuve. Un être capable de tuer d’un claquement de doigts. Nelia n’est que discours et espoirs.
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Jeu 8 Juin - 9:58
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Sombre réalité. Tu vis loin de ce jeu de l’hypocrisie. Bien que tu apprécies parfois le calme, tu aimes aller voir de tes propres yeux ce qui se passe, te faire ta propre idée. Le mariage n’est pas un acte que tu as hâte de passer. Pour toi, seul l’Empire compte et chacun sa cage en quelque sorte. Le pire, c’est que tu le sais, mais que tu acceptes. Tu es probablement la pire de toutes et tu t’amuses de ta position. Tu n’as pas honte, tu en es même fière. Mais tu sais qu’il n’est pas bon de montrer ce que tu ressens ou quand une situation te fait sourire. Tu devais rester le plus neutre possible. Après tout, tu ne faisais que tâter le terrain et déterminer ce qui se peut se cacher lors de telles soirées improvisées. Être une marchandise ne devait pas être plaisant du tout et si tu te serais retrouvé à sa place, tu n’aurais sans doute pas appréciée non plus. Il est vrai que tu es soumise à l’Ordre et à l’Empire, mais pour de nombreuses personnes, tu es la pire de toutes parce que tu acceptes alors que tu le sais. Tu as toujours servir l’Empire et tu ne te vois pas autrement qu’au service de ceux qui t’ont permis de grandir, d’évoluer et surtout d’apprendre quelque chose que tu as longtemps jalousée, désirée, probablement plus que tout au monde. Tu ne le regrettes pas. Jamais. Tu as juré de ne jamais le regretter. Elle te demande si c’est si terrible. En vrai, absolument pas. Tu aimes ta fonction et tu profites de ce que la vie te donne.« — Absolument pas. Je ne regrette aucun de mes choix. L’Empire a su récompenser mes années de bons et loyaux services. Je ne cesse de le remercier pour sa clémence et sa bienveillance à mon égard. »
Le fanatisme revient sur le devant de la scène. Cependant, cela est néanmoins vrai. Tu aurais pu être un cobaye pour ceux qui apprennent à utiliser les voies de la Force. Tu as souvenir de certains de tes collègues purge qui sont aujourd’hui enfermés dans les geôles du temple Sith sur Korriban. Tu as fait tes armes avec eux et pourtant, tu es aujourd’hui une tortionnaire pou eux aujourd’hui. On peut dire que sa majesté et son bras droit n’aiment pas gâcher les potentiels qu’ils croisent. Même si au début, cela te mettait mal à l’aise, tu as dû apprendre à ne plus leur prêter attention. Ils ne sont plus rien pour toi et à tes yeux, juste des prisonniers de plus. Tu admets que tu ne serais devenue ce que tu es sans cette faculté avec la Force. Et c’est bien pour ça que tu profites de la vie que l’Empire t’offre.« — C’est totalement vrai et c’est bien pour ça que je saisis chacune d’entre elles. »
Des opportunités que ne peuvent pas être refusé. Et que tu n’as jamais refusé. Ce serait assez mal vu et puis, tu as toujours été au service de cet Ordre qui t’a accepté en son sein aujourd’hui. Avant, tu n’étais qu’une personne qui devait t’occuper des sales besognes. Aujourd’hui, tu vises encore plus haut et tu espères bien un jour devenir un Sith à la hauteur des attentes de l’Empereur et de son bras droit, un sith que ton maître sera fier d’avoir formé et forgé à son image. Tu le lâches pas ton amie du regard avant de sourire. Tu te devais de lui dire.« — Moi qui aime découvrir d’autres cultures, peut-être devrait tu profites de ton mariage pour accumuler un savoir nécessaire qui pourrait bien renverser la donne, Nelia ! Peut-être qu’avec le temps, le peuple d’Eriadu trouvera en toi une personne qui saura veiller sur eux. »
Ce que tu sous-entends ? Simplement qu’elle abandonne son statut de femme mariée pour quitter sa demeure pour aller à la rencontre d’un peuple dont elle ne connaît rien. Après tout, elle est ambassadrice et diplomate. Tu es sûre qu’elle y parviendra et au moins, elle ne s’ennuiera probablement plus là-bas. Il n’est pas impossible que son mariage soit une opportunité pour elle, de prendre son envol. Après tout, le nom de son mari n’est qu’un nom. Il est clair que tu as une façon de voir les choses qui sont probablement différentes dès autre.« — Peut-être est-ce justement une opportunité pour t’envoler. Ton mari ne t’a donné que son nom et indirectement sa planète… Mon maître m'a souvent dit que le savoir est une forme de pouvoir... »
Autant la pousser vers le haut et tu ne doutes absolument pas de sa réussite. Ce n’est pas parce que tu as la faculté d’user de la Force, mais tu n’as pas sa diplomatie, son calme. Tu ne sais pas si tu seras capable d’endosser un tel rôle. Réellement. Tu gardes le sourire alors que tu vois les choses différemment pour elle. Au sein de l’Empire, seuls les plus forts prennent le dessus sur les plus faibles. Et cela sera toujours comme ça.CODAGE BY LYVEESAIVIN
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Sam 8 Juil - 11:10
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Les mots sont sincères et pourtant Nelia ne peut s’empêcher d’y entendre une pointe de mensonge. Une hypocrisie diluée. Si subtile qu’elle échapperait à une oreille mal entraînée. Nelia la connait. La reconnaît même. Elle qui pratique l’art du mensonge depuis l’enfance. Trompe son monde jour après jour. Elle perce Navi du regard, à la recherche d’une faille. L’apprentie Sith reste faite de chair et de sang. Nelia les sait pas si différentes que ça. Le pouvoir de Navi réside en cette Force qui échappe au commun des mortels. Cette même Force qu’on a purgé en un autre temps pas si éloigné. Tout pour que l’élite s’élève. Cercle vicieux auquel Nelia prend volontiers part. Elle qui ne vit que pour atteindre les sommets. Exister. Prouver que son nom à encore de la valeur. Cette soirée seulement là pour servir l’hypocrisie qui règne dans le clan Moraes. Poudre aux yeux savamment diluée et distribuée. Le reste de leur fortune étalée à la vue de tous. Les apparences comme dernier bouclier. Sourire aux lèvres, Nelia joue son rôle à la perfection. Elle lève sa coupe pour un énième toast. Elle garde son sourire hypocrite aux lèvres alors même que les mots de Navi la font grimacer. Lui donne envie de hurler. Elle boue de rage Nelia.
Son sourire éclatant s’est transformé en rictus malsain. Mauvais. Elle a dans l’œil la colère qui l’anime depuis l’enfance. Ce dégoût pour ces êtres supérieurs. Mais Nelia est plus fine, plus maligne. Elle sait jouer de son monde et en une seconde elle rétablie son jeu. Le sourire réapparaît et le regard pétille en saluant un couple d’Abednedos d’un signe respectueux de la tête.
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Re: in all chaos there is calculation (navi) Dim 24 Sep - 16:04
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in all chaos there is calculation
Tromper le monde qui t’entoure fait partie de ton quotidien. Cacher ta véritable nature Sith lorsqu’on t’envoie dans les contrées où tu es une parfaite étrangère. Comme ici, sur Pelagar. Mais ici, une personne te connaît et sait que tu es capable de prouesse qui lui sont étrangères. Mais tu sais que la jalousie est présente partout où tu passes. On t’envie pour quelque chose que tu chéris. Tu as longtemps été à leur place, à croire que cela t’était inaccessible. Mais on t’a trompé et aujourd’hui, tu es fière de ce qui te permet d’évoluer au sein de l’Empire. De part, l’ensemble tu seras toujours au-dessus d’eux, au-dessus de tout le monde sauf de ton maître, de l’Empereur et de son bras droit ainsi que des autres Siths. Seulement, tu sais être patiente lorsqu’il s’agit de ce qui te concerne. Tu aimes observer ce qui se passe afin de prévoir et de calculer tes coups. Cela doit toujours rester ainsi. Dans un Empire comme celui-là, il y aura toujours des privilégiés et tu estimes en faire partie. Tu as eu ce droit restreint d’apprendre l’art de la Force, obscure, noire et puissante, cela même qui joue avec tes émotions, mais à qui tu laisses encore le champ libre uniquement dans tes intérêts propres. Jouer avec l’hypocrisie des autres, de ceux qui pensent être largement supérieurs à ceux qui vivent soi-disant reclus sur Korriban. Mais c’est les penser naïfs, au même titre que toi. Tu as depuis longtemps compris le monde dans lequel tu vivais et tu as choisi ton camp. Aucune hésitation, aucun espoir de jouer avec l’impossible. Franchir ce que tu crois faux pour le briser. Tu ressens cette faille qui se dissimule, cette même faille que tu cherches à chaque fois que tu en as besoin et que tu sais chercher. Cet art te permet de le savoir, de le sentir et tu t’en enivres lorsque cela est nécessaire. Personne n’a besoin de te dire ce que tu dois faire, ce que tu es censé faire. Cette visite qui peut sembler anodine, n’est rien en réalité avec ce qui t’attend durant les prochains mois, les prochaines semaines. Une pause bienvenue face à une violence que beaucoup ignorent, cette même violence dans laquelle tu es devenue une chasseuse de Jedi. Ceux dont tu dépends font peur de par l’inconnu et le mysticisme qu’ils arborent.
Tu rends le toast avec un sourire, ce sourire sur le visage. Faux mais bien réel en même temps. Tu étais ici pour prendre un peu de bon temps alors que la personne que tu escortes ne semble pas avoir quitté les lieux. À la bonne heure. Parfois, il faut savoir faire profil bas pour mieux entendre ce qui se cache. Tout le monde a quelque chose à se reprocher, même toi. Mais tu as moins de chance que cela soit visible que ceux qui sont présents à cette soirée qui n’a rien d’exceptionnel si ce n’est qu’étaler encore plus la richesse et l’influence d’une famille qui ne fait que cacher les apparences. Tu ne remets pas en cause les compétences de celle qui se présente comme étant une amie qui peut t’écouter. Tu veux la voir montrer, tu veux la voir grandir et devenir ce qu’elle veut. Mais pire encore, tu es prête à t’en débarrasser si tu en recevais l’ordre. Tu ne veux pas la gêner, tu ne veux pas l’empêcher d’assouvir ses rêves de gamine. Après tout, elle est désormais libre de ses engagements envers sa famille, elle n’a plus vraiment les pieds et poings liés comme elle le prétend. Ou qu’elle veut te faire croire. Tu vois les choses différemment, mais c’est dans le calme absolu que tu l’observes. Tu bois une gorgée du verre que tu n’as pas lâché depuis que tu es à ses côtés. Tu gardes ce sourire en coin tandis qu’elle semble être d’accord avec les propos de ton maître. Elle finit par s’approcher de toi afin de te dire clairement que ton avantage te tirera probablement vers le bas. Un sourire malsain apparaît en coin avant de se dissimuler sous le regard amusé. Tournant la tête vers le couple, tu les salues à ton tour avec respect. Tu les observes, tu sais que ta conversation est probablement écoutée, mais tu t’en fiches bien pour être honnête.
« — Oh, je le sais très bien. Mais parfois, cela aide fortement ! ». La politique de l’Empereur fait que la maîtrise de la Force est crainte. Cela délit les langues, cela extirpe les plus grands secrets des différentes races qui composent cette galaxie. Personne n’est blanc ou noir. Le rouge sang est venu entacher tout ce monde rongé par la haine et la colère par la suite. Tu ressens la colère de ton interlocutrice et elle n’est pas la seule à détenir cette bombe en son sein. Elle aurait pu être la seule, mais elle se fourvoie en se l’imaginant. Qu’importe, tu la laisses se fourvoyer, tu as hâte de la voir grandir, de la voir se libérer de ces chaînes. Mais qu’elle prenne garde, car tu ne seras jamais très loin, obéissant aux ombres… « — Mais je n’ai pas peur… ». Pourquoi devrais-tu avoir peur ? Tu as peur, mais pas d’elle ni de ce qui l’entoure. Ce n’est qu’un havre de paix éphémère comme toutes les cités de ce genre. Tu auras peur le jour où sa majesté ou son bras droit cherchera à t’éliminer. Mais tu ne prévois pas de leur laisser ce loisir. « — J’ai hâte de voir ton ascension ! ». Ça, c’est totalement vrai. Tu bois encore une gorgée du précieux liquide qui est perdu dans ce genre de lieu. Tu lèves les yeux vers le ciel et tu gardes le sourire sur le visage. Pas de son, juste la lumière des lieux. La peur est l’un des moteurs de l’Empire, outil grandeur nature pour obtenir la soumission. Tu le sais mieux que personne, tu as longtemps symbole de la peur des utilisateurs de la Force ou de leur gardien. Mais tu n’as aucun regret, l’Empire ne t’avait pas laissé le choix, tu as obéi et tu es devenu un outil de mort pour eux. Tu leur es encore utile. Puis une idée germe. Une sorte de coup de pouce.
« — Lorsque tu te sentiras prête, je pourrais peut-être t’aider… ». La libérer de ses chaînes pour mieux s’envoler. Tu as ce qu’il faut pour trouver ce dont elle aura besoin. Regard véridique, tu sembles vouloir l’aider. Bien sûr, le prix à payer sera élève. Mais elle sera la seule à le déterminer. Puissance invisible qui peut emmener n’importe qui au trépas. Tu t’approches de ton oreille afin de lui murmurer quelque chose qu’elle seule peut entendre. « — … à te libérer de tes chaînes invisibles sur Eriadu… ». Ton venin se distille, se répand de manière vicieuse. L’aider n’est pas un problème, le prix, elle sera la seule à le payer et peu importe sa forme. Tu finis par éloigner ta bouche de son oreille et tu la regardes avec un rictus malsain. Idée que tu ne trouves pas si mal que ça et qui pourra l’obliger à réfléchir. « — À ta guise ! ». Tu ne cherches pas à la piéger. Tu sais qu’elle fera elle-même l’erreur. Tu ne t’inquiètes donc pas de ce qui l’attend. Tu ne fais que lui apporter un soutien invisible.
Tu rends le toast avec un sourire, ce sourire sur le visage. Faux mais bien réel en même temps. Tu étais ici pour prendre un peu de bon temps alors que la personne que tu escortes ne semble pas avoir quitté les lieux. À la bonne heure. Parfois, il faut savoir faire profil bas pour mieux entendre ce qui se cache. Tout le monde a quelque chose à se reprocher, même toi. Mais tu as moins de chance que cela soit visible que ceux qui sont présents à cette soirée qui n’a rien d’exceptionnel si ce n’est qu’étaler encore plus la richesse et l’influence d’une famille qui ne fait que cacher les apparences. Tu ne remets pas en cause les compétences de celle qui se présente comme étant une amie qui peut t’écouter. Tu veux la voir montrer, tu veux la voir grandir et devenir ce qu’elle veut. Mais pire encore, tu es prête à t’en débarrasser si tu en recevais l’ordre. Tu ne veux pas la gêner, tu ne veux pas l’empêcher d’assouvir ses rêves de gamine. Après tout, elle est désormais libre de ses engagements envers sa famille, elle n’a plus vraiment les pieds et poings liés comme elle le prétend. Ou qu’elle veut te faire croire. Tu vois les choses différemment, mais c’est dans le calme absolu que tu l’observes. Tu bois une gorgée du verre que tu n’as pas lâché depuis que tu es à ses côtés. Tu gardes ce sourire en coin tandis qu’elle semble être d’accord avec les propos de ton maître. Elle finit par s’approcher de toi afin de te dire clairement que ton avantage te tirera probablement vers le bas. Un sourire malsain apparaît en coin avant de se dissimuler sous le regard amusé. Tournant la tête vers le couple, tu les salues à ton tour avec respect. Tu les observes, tu sais que ta conversation est probablement écoutée, mais tu t’en fiches bien pour être honnête.
« — Oh, je le sais très bien. Mais parfois, cela aide fortement ! ». La politique de l’Empereur fait que la maîtrise de la Force est crainte. Cela délit les langues, cela extirpe les plus grands secrets des différentes races qui composent cette galaxie. Personne n’est blanc ou noir. Le rouge sang est venu entacher tout ce monde rongé par la haine et la colère par la suite. Tu ressens la colère de ton interlocutrice et elle n’est pas la seule à détenir cette bombe en son sein. Elle aurait pu être la seule, mais elle se fourvoie en se l’imaginant. Qu’importe, tu la laisses se fourvoyer, tu as hâte de la voir grandir, de la voir se libérer de ces chaînes. Mais qu’elle prenne garde, car tu ne seras jamais très loin, obéissant aux ombres… « — Mais je n’ai pas peur… ». Pourquoi devrais-tu avoir peur ? Tu as peur, mais pas d’elle ni de ce qui l’entoure. Ce n’est qu’un havre de paix éphémère comme toutes les cités de ce genre. Tu auras peur le jour où sa majesté ou son bras droit cherchera à t’éliminer. Mais tu ne prévois pas de leur laisser ce loisir. « — J’ai hâte de voir ton ascension ! ». Ça, c’est totalement vrai. Tu bois encore une gorgée du précieux liquide qui est perdu dans ce genre de lieu. Tu lèves les yeux vers le ciel et tu gardes le sourire sur le visage. Pas de son, juste la lumière des lieux. La peur est l’un des moteurs de l’Empire, outil grandeur nature pour obtenir la soumission. Tu le sais mieux que personne, tu as longtemps symbole de la peur des utilisateurs de la Force ou de leur gardien. Mais tu n’as aucun regret, l’Empire ne t’avait pas laissé le choix, tu as obéi et tu es devenu un outil de mort pour eux. Tu leur es encore utile. Puis une idée germe. Une sorte de coup de pouce.
« — Lorsque tu te sentiras prête, je pourrais peut-être t’aider… ». La libérer de ses chaînes pour mieux s’envoler. Tu as ce qu’il faut pour trouver ce dont elle aura besoin. Regard véridique, tu sembles vouloir l’aider. Bien sûr, le prix à payer sera élève. Mais elle sera la seule à le déterminer. Puissance invisible qui peut emmener n’importe qui au trépas. Tu t’approches de ton oreille afin de lui murmurer quelque chose qu’elle seule peut entendre. « — … à te libérer de tes chaînes invisibles sur Eriadu… ». Ton venin se distille, se répand de manière vicieuse. L’aider n’est pas un problème, le prix, elle sera la seule à le payer et peu importe sa forme. Tu finis par éloigner ta bouche de son oreille et tu la regardes avec un rictus malsain. Idée que tu ne trouves pas si mal que ça et qui pourra l’obliger à réfléchir. « — À ta guise ! ». Tu ne cherches pas à la piéger. Tu sais qu’elle fera elle-même l’erreur. Tu ne t’inquiètes donc pas de ce qui l’attend. Tu ne fais que lui apporter un soutien invisible.
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